Sommaire

Actualités

COMPTE RENDU DE LA VISITE DE REIMS 6-7 OCTOBRE 2022

Les grands thèmes de lʼassociation :

  • faire connaître l’École militaire ;
  • promouvoir l’École militaire, cœur de l’axe Breteuil-Trocadéro ;
  • une démarche globale d’aménagement et un grand projet Européen ;
  • mieux comprendre l’architecte Jacques Ange Gabriel et l’Architecture Classique.

Les fondateurs
de l’École militaire

photo © RMN-Grand Palais (musée du Louvre)
Louis Michel van Loo (1707–1771), huile sur toile, 102 x 81 cm, musée du Louvre, Paris.
photo © RMN-Grand Palais (musée du Louvre)
Jean-Baptiste Greuze (1725–1805), huile sur toile, 65 x 54 cm, musée du Louvre, Paris.
Maurice Quentin de la Tour, 1747, pastel, 62 x 24 cm, musée Antoine Lecuyer, Saint-Quentin.

Ces cinq personnages ont constitué une indissociable équipe de talents et de pensées, liés par le respect, l’affection, l’amour et la parenté autour d’un grand projet : l’École militaire de Paris.

Lors de la guerre de succession d’Autriche engageant la France contre une coalition anglaise – autrichienne et hollandaise, les troupes françaises aidées par les Irlandais remportent grâce au génie militaire du Maréchal Maurice de Saxe la bataille de Fontenoy dans les Flandres le 11 mai 1745, mais avec un prix humain exorbitant : 8000 morts anglais, 2000 morts hollandais et 3000 morts français.

La bataille à laquelle assistent Louis XV et le Dauphin amène le roi de France à réfléchir et à dire au Dauphin « voyez le sang que coûte un triomphe, le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes : la vraie gloire, c’est de l’épargner ». Maurice de Saxe propose à Louis XV d’éduquer les soldats et les officiers dans une école spécialisée pour apprendre à mieux conduire les batailles.

Ces cinq personnages décident de la construction de l’École militaire de Paris et y apporteront toutes leurs énergies et tous leurs talents.

L’École militaire
aujourd’hui

Une soixantaine d’organismes regroupant autour de 2500 personnes, militaires et civils, sont regroupés sur les 13 hectares de l’Ecole militaire. L’enseignement militaire supérieur, tourné vers la formation des futurs chefs des armées, y tient une place de choix autour de l’École de guerre, qui accueille aussi de nombreux officiers de nations amies, et d’autres institutions comme :

  • l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN) ;
  • le Centre des Hautes Etudes Militaires (CHEM) ;
  • l’Institut de Recherches Stratégiques de l’Ecole Militaire (IRSEM) ;
  • les centres d’enseignement supérieur des trois armées (CESM, CESA…)
    et de la gendarmerie ;
  • le Collège de l’Enseignement Supérieur de l’Armée de Terre (CESAT) comprenant :
  • le Cours Supérieur d’Etat-Major (CSEM) ;
  • l’Enseignement Militaire Supérieur Scientifique et Technique (EMSST) ;
  • l’École des Officiers de Réserve Spécialistes d’Etat-Major (ESORSEM) ;
  • Centre de Doctrines Interarmé (CICDE).

Sont aussi présents des services de l’administration centrale du Ministère de la Défense ainsi que des associations à vocation internationale.

Depuis le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2008, qui définit une stratégie globale de sécurité et de défense, avec une continuité entre celles-ci, un pôle de formation et de recherche s’est développé, au sein de l’École militaire, autour de la défense et de la sécurité intérieure de la Nation, avec notamment l’implantation en 2009 de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ). Fin 2020, l’ensemble des missions de formations et de recherche de l’INHESJ sont reprises par l’IHEMI (Institut des hautes études du ministère de l’Intérieur) qui fusionne avec le CHEMI (Centre de hautes études du ministère de l’Intérieur).